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Lorsqu’on est maman solo, il va sans dire que nous portons plusieurs casquettes, endossant souvent le rôle de deux parents en un. Les défis pour cultiver la patience sont nombreux : pressions quotidiennes, stress et gestion des émotions. Pourtant, la patience est essentielle pour maintenir une relation saine avec soi-même et avec ses enfants. Dans cet article, je vous propose des conseils pratiques pour nourrir cette patience au quotidien, notamment à travers des pratiques de bien-être comme prendre soin de soi, méditer régulièrement et s’enrichir par la lecture.
Sommaire
I. Comprendre la Patience et ses Défis pour les Mamans Solo
La patience, c’est un mot qu’on entend souvent, surtout en tant que maman. Pourtant, quand on est maman solo, la patience prend une tout autre dimension. C’est bien plus qu’attendre calmement que les choses se passent bien ; c’est savoir garder son calme quand tout semble nous échapper, c’est réussir à sourire au milieu du chaos.
Définir la Patience : Un Superpouvoir au Quotidien
Dans notre quotidien, la patience est un peu comme un superpouvoir. Elle nous aide à rester centrées, à affronter les défis sans exploser, et surtout à faire preuve de bienveillance, tant envers nous-mêmes qu’envers nos enfants. Être patiente, ce n’est pas être passive ; c’est savoir observer, écouter et répondre aux situations de manière constructive. Et même si cela semble simple en théorie, en pratique, c’est un vrai exercice de chaque jour, surtout pour celles qui doivent tout gérer seules.
Les Sources de la Perte de Patience : Charge Mentale, Stress et Manque de Soutien
Quand on est maman solo, les sources de stress et les raisons de perdre patience ne manquent pas. Il y a d’abord la charge mentale : le cerveau est constamment en ébullition pour planifier, anticiper, organiser. Ensuite, il y a le stress qui s’accumule, que ce soit à cause des obligations professionnelles, des responsabilités à la maison, ou des défis financiers. Enfin, il y a le manque de soutien. Ne pas avoir quelqu’un sur qui compter pour prendre le relais ou juste pour partager les petites victoires et les grandes difficultés peut rapidement nous mettre sous pression.
Impact du Manque de Patience : Pour Soi et pour les Enfants
Ce manque de patience peut vite devenir un cercle vicieux. Moins on est patiente, plus on se sent coupable, et plus la culpabilité augmente, plus on perd patience rapidement. Les enfants ressentent aussi cette tension et peuvent eux-mêmes devenir plus irritables, renforçant ce cercle. Se montrer patiente, c’est avant tout un cadeau qu’on se fait à soi : celui de rester calme, de mieux gérer nos émotions et de nous accepter, avec nos forces et nos failles. Mais c’est aussi un cadeau pour nos enfants, qui apprennent en nous observant à gérer leurs propres émotions et à adopter une attitude sereine face aux défis.
En comprenant mieux ce que représente la patience et les défis spécifiques qu’elle pose pour les mamans solo, on peut ensuite aborder des solutions concrètes pour la cultiver jour après jour, même dans les moments les plus intenses.
II. Prendre du Temps pour Soi : La Base de la Patience
Quand on est maman solo, prendre du temps pour soi peut sembler presque impossible, comme un luxe qu’on ne peut pas se permettre. Entre les responsabilités, les horaires, et les attentes (souvent élevées) qu’on se fixe, se réserver des moments pour soi devient pourtant essentiel. C’est bien plus qu’un simple « moment de pause » ; c’est un acte d’amour envers soi-même, une manière de se recharger pour pouvoir affronter les défis quotidiens avec sérénité.
Pourquoi le Temps pour Soi est Essentiel pour se Ressourcer
On entend souvent dire que « prendre soin de soi, c’est prendre soin de ses enfants ». En réalité, en se permettant des moments de ressourcement, on recharge notre énergie, ce qui nous permet de rester plus présentes et patientes avec nos enfants. C’est un peu comme remplir son réservoir intérieur : plus il est plein, plus on a de la force pour gérer les situations de la journée. À l’inverse, si on est constamment dans l’action, sans s’arrêter, la patience s’épuise vite, et la moindre contrariété peut devenir une montagne.
Suggestions de Micro-Moments de Détente
Prendre du temps pour soi ne veut pas dire s’isoler des heures durant (ce qui est rarement possible). Il s’agit plutôt d’intégrer de petits moments dans la journée, des « micro-pauses » pour respirer, se reconnecter à soi et recharger son énergie. Quelques exemples :
– Respiration consciente : en inspirant profondément et en expirant lentement, même pendant quelques minutes, on peut apaiser notre esprit et relâcher des tensions accumulées. C’est idéal pendant les transitions de la journée, comme juste avant de récupérer les enfants ou après une tâche stressante. Tenez !! Essayez la cohérence cardiaque. Il s’agit de la méthode 555. Cela consiste à inspirer 5 secondes et expirer 5 secondes pendant 5 minutes. La cohérence cardiaque est un signal de sécurité envoyé au coeur et au cerveau. C’est un cercle vertueux de synchronisation interne au service de votre équiliblre corps et esprit. Les effets bénéfiques de 5 minutes d’exercice se prolongent sur une durée de 3 à 6 heures.
– Méditation rapide : pas besoin d’être une experte pour pratiquer la méditation. Quelques minutes à fermer les yeux, en se concentrant sur le souffle ou en visualisant un endroit apaisant, peuvent faire des merveilles pour se recentrer.
– Visualisation positive : imaginer un endroit calme ou se projeter dans un moment de joie permet de relâcher les tensions. Par exemple, visualiser les rires de vos enfants, ou se voir dans un cadre de nature peut apaiser instantanément. Mon refuge imaginaire, c’est cette plage où je m’installe en lotus face à l’océan. Je visualise chaque vague qui vient se poser doucement et m’infuser de son énergie, puis qui se retire, emportant avec elle chaque tension logée dans mon corps. Et vous, quel est votre refuge préféré ?
S’accorder le Droit de Faire une Pause
Il est courant de se sentir coupable lorsqu’on prend du temps pour soi, surtout quand on est maman solo. Pourtant, il est primordial de s’autoriser ces moments de pause sans culpabiliser. Se rappeler qu’on ne peut donner aux autres que ce que l’on a en soi peut aider à apaiser cette culpabilité. En prenant soin de soi, on devient plus disponible et plus patiente avec ses enfants.
Créer un Rituel de Bien-Être
Une bonne astuce pour ancrer ces moments est de se créer un rituel quotidien, même s’il est court. Par exemple, un thé ou une infusion le soir quand les enfants sont couchés, quelques minutes de stretching au réveil, ou même quelques pages d’un livre inspirant avant de dormir. Ce sont de petites choses, mais elles rappellent à notre esprit que ces moments sont importants et méritent une place dans notre routine.
En intégrant ces petites pauses et en faisant de notre bien-être une priorité, nous devenons plus aptes à gérer les défis de la journée. Ces moments nous permettent de retrouver notre patience, de recharger notre énergie, et de mieux aborder les moments intenses du quotidien.
III. Techniques pour Cultiver la Patience au Quotidien
Cultiver la patience, c’est un peu comme prendre soin d’un jardin : il faut y apporter de l’attention, de la régularité, et parfois accepter les imprévus sans se décourager. Être maman solo est un chemin semé de défis, et chaque jour est une nouvelle opportunité pour affiner notre capacité à rester calme et centrée.
Voici quelques techniques simples mais puissantes pour travailler la patience au quotidien.
Pratiquer la Pleine Conscience : Rester dans le Moment Présent
La pleine conscience, ou « mindfulness », peut sembler un concept abstrait, mais elle se traduit par des actions très concrètes. Il s’agit d’apprendre à vivre pleinement le moment présent, sans se laisser emporter par les pensées du passé ou les inquiétudes pour l’avenir. En pratiquant la pleine conscience, on développe une sorte de « muscle » mental qui nous permet de rester calme et de réagir avec plus de sérénité, même en cas de situations stressantes.
Par exemple, lorsqu’on est en train de préparer le repas et que les enfants sont agités, au lieu de laisser la frustration monter, on peut se concentrer sur chaque geste : couper les légumes, sentir les odeurs, observer les couleurs. En faisant cela, j’ai découvert que j’aimais couper les légumes. Le bruit du tranchage des légumes m’apaise. Ne me demandez pas pourquoi … mais j’aime. Cela peut sembler simple, mais cette approche aide à relâcher la tension et à revenir au moment présent.
Apprendre à Lâcher Prise : Se Concentrer sur l’Essentiel
Le lâcher-prise, c’est accepter qu’on ne peut pas tout contrôler, accepter ce qui est, et c’est particulièrement vrai quand on est maman solo. Bien souvent, nous nous chargeons de petites choses qui, au final, ne sont pas si importantes. Peut-être que la maison n’est pas parfaitement rangée ou que tout ne se passe pas exactement comme on le souhaiterait – et c’est correct. Se concentrer sur ce qui compte vraiment (la santé, le bonheur et le bien-être de la famille) nous aide à relativiser et à garder notre calme.
Pour lâcher prise, un bon exercice est de se poser la question : « Est-ce que cela aura vraiment de l’importance dans une semaine ? Dans un mois ? » Souvent, la réponse est non, et cela permet de diminuer la pression qu’on se met inutilement.
Reformuler ses Pensées : De la Négativité à la Bienveillance
Nos pensées influencent beaucoup notre niveau de patience. Si l’on se dit constamment « je n’en peux plus » ou « je suis fatiguée », ces pensées finissent par peser sur notre moral et érodent notre patience. En revanche, reformuler nos pensées peut changer la donne. Par exemple, au lieu de se dire « je n’ai jamais assez de temps », essayer de penser « je fais de mon mieux avec le temps dont je dispose » peut apporter une dose de bienveillance et de compréhension envers soi-même.
Une astuce est d’avoir des affirmations positives prêtes pour les moments difficiles, comme « je suis capable de gérer cette situation », ou « je prends soin de moi et de mes enfants, un jour à la fois ». Ces phrases, bien que simples, permettent de réorienter notre esprit vers des pensées plus apaisantes.
La Méthode des 5 Secondes : Respirer Avant de Réagir
Il y a des moments où la patience est mise à l’épreuve de manière intense et où l’on sent l’impatience ou la frustration monter d’un coup. La méthode des 5 secondes consiste à prendre une courte pause avant de réagir. Quand on sent la tension monter, on prend une grande inspiration et on compte mentalement jusqu’à 5. Cela peut sembler anodin, mais cette brève pause donne le temps de se recentrer, de relâcher un peu de pression, et de répondre de façon plus calme.
Cet exercice est particulièrement utile avec les enfants. Par exemple, si un enfant fait une bêtise ou réagit de manière inattendue, respirer quelques secondes permet de choisir une réaction plus posée, plutôt que de céder à l’impulsivité. Ce qui m’aide beaucoup pour revenir à moi et d’avoir la paix intérieur dans ce genre de situation est de réciter mentalement les formules de l’ho’oponopono “Désolée, pardon, merci, je t’aime”
En intégrant ces techniques jour après jour, on commence à sentir une différence : la patience devient un état d’esprit, et non plus un effort constant. Cela ne veut pas dire que chaque jour sera parfait ou sans frustration, mais on se donne les moyens de mieux les vivre, avec plus de calme et de bienveillance envers soi-même et envers les autres.
La patience est amère mais son fruit est doux

IV. Exemples Pratiques dans la Vie Quotidienne
Il y a des moments dans la vie d’une maman solo où la patience est testée au maximum. Ces situations du quotidien – quand les enfants refusent de coopérer, que les horaires sont serrés, ou que la fatigue se fait sentir – peuvent rapidement devenir des défis. Ici, nous allons voir comment appliquer les techniques de patience de manière concrète, pour transformer ces instants tendus en opportunités de calme et de connexion.
La Gestion des Devoirs : Transformer le Stress en Moment de Connexion
Les devoirs sont souvent un moment de tension. On rentre d’une journée déjà bien chargée, et les enfants sont souvent distraits ou fatigués. Plutôt que de se focaliser sur la tâche en elle-même et de se laisser emporter par le stress, on peut essayer de transformer cet instant en un moment de connexion.
Une façon de faire est de pratiquer la pleine conscience pendant ces moments. Par exemple, au lieu de se concentrer sur la durée des devoirs ou sur les difficultés rencontrées, on peut essayer de porter attention aux progrès de l’enfant, même petits. Les encourager, sourire, et partager ces instants de manière positive aident à maintenir un climat plus calme et à cultiver la patience.
Les Retards Inévitables : Prendre le Temps de Respirer et Relativiser
Les retards sont quasiment inévitables quand on est maman solo. Que ce soit pour les activités, les rendez-vous ou les sorties scolaires, il arrive souvent qu’on soit pressées par le temps. Dans ces moments, le stress et la frustration peuvent vite prendre le dessus.
Pour rester patiente, un bon exercice est de respirer profondément et de relativiser. Par exemple, si l’on est coincée dans les embouteillages, au lieu de céder à l’anxiété, on peut mettre une musique douce ou faire un jeu avec les enfants, comme deviner les couleurs des voitures qui passent. Cette pause mentale nous permet de lâcher prise, de faire retomber la pression et de garder le sourire malgré le contretemps.
Les Crises Émotionnelles des Enfants : Accueillir Plutôt que Réagir
Les enfants expriment parfois leurs émotions de manière intense, ce qui peut mettre notre patience à rude épreuve. J’en sais quelque chose, mon fils sait bien exprimer ses émotions quand elles se présentent. Lorsqu’ils font une crise de colère ou expriment une grande frustration, il est tentant de réagir immédiatement, surtout si on est déjà fatiguée ou stressée.
Dans ces moments, pratiquer la méthode des 5 secondes peut vraiment aider. Plutôt que de répondre tout de suite, on prend quelques secondes pour respirer et observer la situation. Ensuite, au lieu de se concentrer sur le comportement de l’enfant, on essaie de comprendre ce qui se cache derrière. Souvent, un besoin d’attention, de réconfort ou de compréhension se cache derrière leurs réactions. En adoptant cette approche, non seulement on reste plus patiente, mais on aide aussi l’enfant à mieux gérer ses émotions.
Les Journées Sans Fin : Intégrer des Micro-Moments de Bien-Être
Certaines journées paraissent interminables : les tâches s’enchaînent, les enfants demandent de l’attention, et on a l’impression de ne jamais avoir une minute pour soi. Dans ces moments, la patience peut s’épuiser plus vite que d’habitude. La solution ? Glisser des micro-moments de bien-être tout au long de la journée.
Par exemple, pendant que les enfants prennent leur goûter ou jouent un instant seuls, on peut prendre une minute pour soi : boire un verre d’eau en pleine conscience, faire quelques étirements, ou même écouter une musique apaisante. Ces petits moments permettent de relâcher la pression et de se recharger, même si ce n’est que pour quelques minutes. Ils apportent une pause mentale précieuse qui aide à maintenir la patience tout au long de la journée.
Célébrer les Petites Victoires : Une Attitude Positive au Quotidien
Enfin, il est essentiel de reconnaître et de célébrer les petites victoires, aussi insignifiantes qu’elles puissent paraître. Si on a réussi à garder son calme pendant une situation tendue, si on a pris un moment pour soi sans culpabiliser, ou si les enfants ont bien coopéré un soir, ce sont des succès à savourer.
Ces petites victoires renforcent notre confiance en notre capacité à cultiver la patience. Elles nous rappellent que même dans les jours les plus chargés, nous progressons, et chaque effort compte. Noter ces victoires dans un journal ou se les remémorer en fin de journée permet de se coucher avec un sentiment d’accomplissement et de bienveillance envers soi-même.
En intégrant ces exemples pratiques dans le quotidien, la patience devient progressivement une habitude. Bien sûr, il y aura toujours des jours plus difficiles, mais avec le temps, on développe une plus grande capacité à gérer les défis de manière calme et sereine. Et c’est finalement tout ce que l’on souhaite pour soi et pour nos enfants.
V. Gérer la Culpabilité et S’accepter avec Bienveillance
Être maman solo, c’est aussi être sujette à une forme de culpabilité presque constante. On a tendance à se demander si l’on en fait assez, si l’on est assez présente, ou si nos moments d’impatience n’ont pas un impact négatif sur nos enfants. Ce sentiment de culpabilité, bien que naturel, peut devenir un poids, un obstacle qui nous empêche de progresser et de cultiver une bienveillance envers nous-mêmes. Pour développer la patience, il est essentiel d’apprendre à gérer cette culpabilité et à s’accepter telle que l’on est, avec nos forces et nos failles.
Reconnaître que la Perte de Patience est Humaine
La première étape pour se libérer de la culpabilité est de reconnaître que perdre patience fait partie de la nature humaine. Être maman solo ne fait pas de nous des super-héroïnes capables d’affronter chaque situation sans faillir. Les émotions comme l’impatience ou la frustration sont normales, surtout quand on doit tout gérer seule. Plutôt que de se blâmer, il est important de se rappeler qu’on fait de notre mieux avec les ressources dont on dispose à chaque instant. Accepter ses moments d’impatience, c’est reconnaître que nous sommes humains et que la perfection n’existe pas.
Prendre le Recul Nécessaire pour Éviter la Culpabilité
Il est souvent difficile de prendre du recul au moment même où la culpabilité se manifeste. Une astuce est de s’entraîner à observer cette culpabilité sans la juger.
Par exemple, lorsqu’un sentiment de culpabilité monte après avoir perdu patience avec les enfants, il peut être utile de se poser quelques questions : « Pourquoi ai-je perdu patience ? », « Y avait-il des circonstances particulières aujourd’hui ? » ou encore « Comment pourrais-je mieux réagir la prochaine fois ? ». Ce questionnement bienveillant aide à comprendre les raisons profondes de nos réactions et nous permet de relativiser. En se détachant un peu de l’émotion, on peut analyser la situation sans se juger.
Se Pardonner et Se Permettre de Repartir sur de Meilleures Bases
Le pardon envers soi-même est une étape clé dans la gestion de la culpabilité. Après un moment d’impatience, il est tentant de ressasser l’incident, de s’accuser et de se laisser envahir par des pensées négatives. Pourtant, il est plus constructif de se pardonner et de se dire que chaque instant est une opportunité pour repartir sur de meilleures bases.
Une bonne façon de s’exercer au pardon de soi est de mettre en place un petit rituel de fin de journée. Avant de se coucher, on peut se rappeler un moment difficile de la journée et se répéter mentalement des phrases comme : « Je fais de mon mieux chaque jour », ou « Je me pardonne pour mes erreurs, et je suis fière de mes efforts ». Ce simple geste permet de libérer la culpabilité et de se préparer à affronter la journée suivante avec plus de patience et de bienveillance.
Apprendre à Dire Non et à Fixer ses Limites
Souvent, la culpabilité vient aussi du fait que l’on s’impose des charges excessives, en essayant d’être partout et de tout faire pour tout le monde. Apprendre à dire non et à fixer des limites est une manière de prendre soin de soi et d’éviter de se retrouver dans des situations de surmenage, où la patience est mise à rude épreuve.
Dire non, que ce soit à une demande supplémentaire de la part des enfants, des collègues ou même de soi-même, est un acte d’amour envers soi-même. Cela permet de réduire la pression, de gérer ses ressources plus efficacement, et de rester plus calme et présente dans les moments qui comptent vraiment. En fixant des limites, on se donne le droit de prioriser son bien-être sans culpabiliser.
S’accepter avec Bienveillance : Faire la Paix avec ses Imperfections
Enfin, cultiver la patience passe aussi par l’acceptation de soi. Nous avons toutes des défauts, des limites, et des moments de faiblesse. Se voir avec bienveillance, c’est s’accorder le droit à l’erreur et apprendre à vivre avec ses imperfections sans les combattre.
Une façon de renforcer cette acceptation de soi est de tenir un journal de gratitude, où l’on note chaque jour trois aspects de soi dont on est fière, même les petites choses. Par exemple, « Aujourd’hui, j’ai pris le temps d’écouter mon enfant », ou « J’ai réussi à me calmer après une situation stressante ». Ces petites victoires sont importantes et nous aident à construire une image plus bienveillante de nous-mêmes.
En gérant la culpabilité et en apprenant à s’accepter avec bienveillance, on se libère d’un poids mental qui peut éroder notre patience au quotidien. Cette bienveillance envers soi-même nourrit notre force intérieure, nous rendant plus aptes à affronter les défis de la maternité solo avec sérénité et confiance. Chaque jour, en faisant un pas vers cette acceptation de soi, on cultive une patience durable, bénéfique pour soi et pour ses enfants.
VI. S’entourer et Chercher du Soutien
Être maman solo, c’est souvent se sentir seule face aux responsabilités et aux défis du quotidien. Pourtant, s’entourer de personnes bienveillantes et trouver des soutiens adaptés peut faire une grande différence dans notre capacité à rester patiente et à traverser les moments difficiles. Chercher du soutien, c’est avant tout se rappeler que nous n’avons pas besoin de tout porter seules, et que demander de l’aide est une preuve de force et de sagesse.
L’importance de Créer ou de Rejoindre un Réseau de Soutien
Se connecter à d’autres mamans solo, que ce soit en ligne ou en personne, peut apporter un sentiment de soulagement et de compréhension mutuelle. Avoir un réseau de soutien permet de partager ses expériences, ses doutes, ses victoires et ses difficultés sans crainte de jugement. Cela peut aussi être une source précieuse de conseils pratiques et de réconfort.
Il existe aujourd’hui de nombreux groupes de soutien dédiés aux mamans solo, sur les réseaux sociaux ou dans des associations locales. Ces groupes peuvent offrir un espace d’échange où l’on se sent comprise et épaulée. Participer à des rencontres ou des discussions dans ces espaces peut nous rappeler que nous ne sommes pas seules à traverser ces défis et que d’autres femmes partagent des parcours similaires.
S’appuyer sur des Proches et des Amis de Confiance
Au-delà des groupes de soutien, il est essentiel d’identifier dans son entourage des proches ou des amis de confiance sur lesquels on peut compter. Parfois, un simple coup de fil ou un café avec une personne bienveillante suffit à alléger le poids de la journée. Oser demander de l’aide, même pour une petite tâche, comme garder les enfants le temps d’une sortie ou d’une course, est un geste de bienveillance envers soi-même.
Parfois, on peut hésiter à demander de l’aide par peur de déranger, mais il est important de se rappeler que les personnes qui nous aiment sont souvent prêtes à apporter leur soutien si on leur en donne l’opportunité. En s’entourant de personnes compréhensives, on crée un environnement qui favorise la patience et l’équilibre.
Utiliser les Ressources Professionnelles pour se Faire Accompagner
Il existe aussi des ressources professionnelles qui peuvent être d’une grande aide pour les mamans solo. Que ce soit un thérapeute, un coach de vie, ou même un conseiller parental, consulter un professionnel peut offrir un espace où déposer nos inquiétudes et apprendre de nouvelles techniques pour gérer le stress et la patience. Ces spécialistes sont là pour écouter sans jugement et pour nous donner des outils personnalisés.
Mes services en tant que thérapeute – magnétiseuse et coach de vie
Investir dans un accompagnement professionnel est un cadeau qu’on se fait à soi-même. Cela peut sembler une dépense, mais les bénéfices en termes de bien-être et de sérénité sont inestimables, surtout lorsqu’il s’agit de préserver notre patience et notre équilibre mental.
Conclusion
Cultiver la patience en tant que maman solo est un véritable parcours de vie. Cela demande du temps, de l’énergie, et beaucoup de bienveillance envers soi-même. À travers les étapes que nous avons explorées – comprendre nos défis, prendre du temps pour soi, utiliser des techniques de gestion émotionnelle, appliquer ces outils au quotidien, accepter nos imperfections, et s’entourer de soutien – on se donne les moyens de vivre une maternité plus sereine.
Cette démarche de patience n’est pas seulement bénéfique pour nous-mêmes, elle impacte également nos enfants. En prenant soin de notre équilibre intérieur, nous leur offrons un modèle de gestion émotionnelle et de résilience. Ils apprennent, par notre exemple, que les défis peuvent être affrontés avec calme, que la bienveillance commence par soi-même, et que chaque jour est une nouvelle opportunité de grandir.
Pour vous accompagner dans ce parcours et vous offrir un espace d’échange bienveillant, je lance un groupe privé de « Communauté Maman Solo Zen » très bientôt. Dans ce groupe, vous trouverez des ressources, du soutien, des partages d’expériences et des conseils pratiques pour cultiver la patience et le bien-être au quotidien. Rejoindre cette communauté, c’est aussi rencontrer d’autres mamans qui partagent les mêmes défis et avancer ensemble vers une maternité plus sereine.
N’hésitez pas à vous inscrire pour profiter de cet espace de bienveillance et d’entraide ! Ensemble, nous serons plus fortes, plus patientes et plus épanouies.
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Ton article est vraiment complet et super. Cela donne pas mal de piste à explorer pour cultiver la patience avec les enfants
Merci Valentine pour ton commentaire. N’hésite pas à le partager à d’autres mamans
Voilà un article qui traite un sujet en profondeur la patience et qui mérite d’avoir un énorme applaudissement 👏
Merci ☺️ beaucoup
Merci pour ce commentaire si gentil et bienveillant
Merci pour cet article si bienveillant et inspirant ! L’idée d’un groupe de soutien dédié aux mamans solo est géniale. Je pense que ce genre de communauté peut vraiment faire la différence pour se sentir comprise et épaulée. 😊
Merci Lucile pour ce message bienveillant. Une communauté de mamans solo va bientôt voir le jour 🙂